13 septembre 2018

La mer infinie

Les années peuvent passer comme des vagues, léchant inlassablement les pieds du rivage
Les mois peuvent s'écouler comme l'eau entre mes doigts, s'échappant inexorablement à mes mains
Les jours peuvent défiler comme ce coup de vent sur le visage qui amène des sourires, et puis quelques rides
Est-ce que le manque a changé mes traits ?
Aurais-je vieilli d'un coup ?

Je sais que le temps qui s'en va n'efface pas le souvenir de la douceur de votre peau
Le souvenir de votre premier regard,
Le souvenir de l'immense douleur, 
Le souvenir du premier soubresaut de mon coeur,
Tout est là, mes enfants, vous êtes si vivants!
La mort ne m'a rien pris de ma force
Ne m'a rien pris de mon amour
Ne m'a rien pris de mon esperance